La vie d’un chasseur amateur : une interview

Publié le : 09 juin 20215 mins de lecture

Helmut F. de Berlin est un chasseur amateur expérimenté. En 1992, il a obtenu le permis de chasse, également appelé « diplôme vert » et depuis lors, il se déplace principalement dans les forêts du Brandebourg. Dans l’interview suivante, il parle de sa vie de chasseur.

Commençons par le début : Comment avez-vous obtenu votre permis de chasse ?

J’ai grandi avec la chasse. Déjà enfant, mon voisin m’emmenait à la chasse, plus tard j’ai couru avec d’autres chasseurs et je n’ai donc pas peur du contact.

Il faut être fait pour ça, et être exposé à la chasse à un jeune âge est certainement formateur.

En quoi consiste l’éducation à la chasse ?

Comme pour de nombreux cours de formation, il y a bien sûr beaucoup de théorie et de pratique : Gestion et maladies du gibier, faune sauvage, armes et munitions, pratique de la chasse, chiens de chasse, agriculture et sylviculture, protection de la nature et droit de la chasse.

Vous devez connaître les règles d’hygiène pour le traitement du gibier. La formation continue est attendue et a du sens. Un entraînement régulier est nécessaire pour maintenir l’aptitude au tir.

Qui s’entraîne ?

L’enseignement de la chasse est proposé par les associations de chasse et les écoles de chasse. La durée peut être très différente. Le permis de chasse doit être renouvelé régulièrement et peut être confisqué dès que vous obtenez une mention dans le certificat de police.

Comment devez-vous imaginer l’activité d’un chasseur amateur ?

Beaucoup imaginent que le chasseur est souvent et pendant des heures à l’affût. Mais en réalité, la chasse ne représente qu’une fraction.

Sinon, vous passez beaucoup de temps à l’entretien et à la maintenance de la zone. Les questions d’organisation et d’administration prennent également beaucoup de temps. La collecte d’animaux morts ou frappés en fait également partie.

Je considère que la tâche la plus grande et la plus difficile est de mettre la nature en harmonie et de la préserver.

En ce qui concerne la chasse proprement dite, il existe différentes formes : l’Ansitzjagd, où l’on attend sur le haut siège, la traque, où l’on cherche le gibier dans les zones ouvertes et le Treibjagd.

Comment fonctionne une chasse à courre ?

Une chasse à courre doit être très bien préparée. Des panneaux d’avertissement doivent être mis en place.

Il y a toujours un guide de chasse qui est responsable du déroulement de la chasse. Cette personne annonce les espèces de gibier qui sont libérées pour la chasse ; l’emplacement des tireurs individuels est annoncé. Les périodes de chasse et les champs de tir doivent être strictement respectés.

La façon la plus sûre de tirer est de partir du haut vers le bas, c’est-à-dire de la peau. Des chiens entraînés pour un éventuel pistage doivent être disponibles après la chasse. A la fin de la chasse, le gibier est étalé et les tireurs sont honorés.

Qui paie pour les dommages causés par le jeu ?

Toujours le détenteur du bail de chasse, par exemple pour les dommages aux céréales et aux prairies, mais aussi pour les dommages aux forêts. Je pense que ce règlement n’est plus dans l’air du temps. Les surfaces cultivées sont de plus en plus grandes.

Les mesures qui facilitent la chasse (par exemple, les lignes de vue) ne sont pas toujours prises. Un séjour permanent sur le terrain de chasse est impossible, de sorte que les dégâts causés par le gibier sont inévitables. La « peste du sanglier » est donc aussi quelque peu « artisanale ». Les demandes de dommages et intérêts peuvent ruiner financièrement un locataire de chasse.

Espérons ensuite qu’une solution généralement acceptable puisse être trouvée. Merci beaucoup pour cette interview instructive !

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